Stimulation par rFSH en PMA : caractérisation complète de la stéroïdogénèse ovarienne - 07/09/16
Résumé |
Le suivi biochimique de la fonction ovarienne sous stimulation se limite aux dosages sériques d’estradiol et de progestérone, sans étudier leurs précurseurs. Notre objectif est d’analyser la stéroïdogénèse ovarienne complète sous stimulation. Cette étude inclut rétrospectivement 50 femmes (26 FIV, 24 ICSI) (groupe induction PMA) et 11 femmes suivies pour IIU (groupe contrôle). Les concentrations des estrogènes (estrone, estradiol, estriol), des androgènes (D4-androstènedione, testostérone), des progestatifs (progestérone, 17 hydroxyprogestérone) ont été mesurées tous les 2jours. Les profils stéroïdiens ont été caractérisés par spectrométrie de masse et les résultats exprimés en médiane.
La sécrétion basale stéroïdienne se situe dans la normale physiologique (FIV, ICSI et IIU respectivement) : estradiol (534, 640, 314pmol.L−1), testostérone (1,2, 1,2, 1,6 nmol.L−1), D4-androstènedione (4,4, 4,5, 5,6 nmol.L−1), 17 hydroxyprogestérone (1,7, 2,4, 2,3 nmol.L−1), progestérone (2,0, 1,8, 2,9 nmol.L−1). À j12, nous observons une augmentation significative (p<0,05) uniquement en œstradiol (4040, 4139 and 951pmol.L−1) et en D4-androstènedione (6,2, 7,8, 6,1 nmol.L−1).
La cinétique d’augmentation sous 48h est significativement différente entre le groupe contrôle et le groupe PMA pour l’œstradiol (facteur 1,5 à 1,9) et pour la D4-androstènedione. Pour la testostérone et la 17 hydroxyprogestérone, elle n’est significative qu’au sein du groupe PMA. Dans ce groupe, il n’y a pas de différence de cinétique d’augmentation de ces stéroïdes entre FIV et ICSI, exceptée pour la D4-androstenedione.
La stimulation par rFSH conduit à une hyperplasie ovarienne globale avec des variations individuelles qui ont été caractérisées par spectrométrie de masse.
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Vol 77 - N° 4
P. 315 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.